Ralliement formel à notre cause

22 février 2024 à 9 h 50 min

En date du 26 janvier 2024, nous enregistrons la position suivante du Conseil municipal d’Ormoy-Villers :

 

« Le Conseil Municipal d’Ormoy-Villers affirme sa volonté de lutter sans compromis possible pour la préservation de la zone du Bois du Roi. Ce bois est depuis des décennies l’objet de projets industriels extravagants alors que son intérêt écologique primordial est reconnu par tous. Le Bois du Roi fait partie du patrimoine vert de toutes les communes qu’il couvre et doit être préservé tel quel par tous les moyens. Le Conseil Municipal apportera son soutien à toute action tierce agissant dans ce but. »

 

Cette position votée à l’unanimité moins 2 abstentions nous renforce, si besoin était, dans notre lutte pour la préservation du Bois du Roi dans sa totalité, en particulier contre un projet de parc photovoltaïque qui prend corps sur l’emplacement (plus de 20 hectares) du projet de décharge que nous avions fait annuler.

Péril sur le Bois du Roi

3 juillet 2023 à 21 h 08 min

Bonsoir,

 Nous pensions le Bois du Roi protégé, c’était sans compter sur la pugnacité, sans limite, de son propriétaire.

 Alertés, au mois de mai dernier, par plusieurs habitants d’ORMOY-VILLERS,  indignés par le déboisement inhabituel et démesuré de l’ancienne carrière, nous nous étions rendus sur place pour constater les dégâts et y découvrir un spectacle apocalyptique sur plus de 20 hectares, entièrement ravagés  !

 Dans le même temps, une rumeur concernant un futur projet de ferme photovoltaïque se propageait sur nos communes, rumeur très rapidement confirmée par la présentation faite par ENGIE GREEN au conseil municipal de Péroy les Gombries et plus récemment à la CCPV !

 Sur ces faits, nous avions alerté Mme la préfète qui, par l’intermédiaire d’un fonctionnaire de LA DDT (Direction Départementale des Territoires), nous avait répondu qu’il s’agissait, tout simplement, de l’activité sylvicole du propriétaire…

 De toute évidence, il est difficile de croire qu’il puisse s’agir d’une simple coïncidence entre le déboisement précipité de l’ancienne carrière et la présentation d’ENGIE GREEN !

 Nous avons bien entendu répondu à Mme la préfète pour lui demander de reconsidérer sa position ; comment ses services peuvent-ils ignorés les jugements qui protègent aujourd’hui le Bois du Roi, reconnu par les tribunaux comme un réservoir de biodiversité, traversé par un biocorridor écologique majeur !

 Nous avons, d’ores et déjà, pris attache avec notre avocate afin d’étudier les différents recours possibles contre le propriétaire mais aussi afin de savoir qu’elles suites nous pouvons envisager contre ce dossier de parc photovoltaïque, qui visiblement, semble nous conduire vers un long combat, si nous faisons le choix de continuer à préserver cette forêt, que nous défendons depuis plus d’une décennie.

 En revanche, un recours juridique ne sera possible que si les finances de notre association le permettent et malheureusement, sur ce point, nous sommes inquiets compte tenu du peu d’adhésions enregistrées depuis la fin du dossier ECOPOLE !

MERCI DE RELAYER CETTE INFORMATION AU PLUS GRAND NOMBRE AFIN DE RELANCER LA MOBILISATION

Présentation Hauts de France Engie Green 1_deboisements_Bois_du_roi_avril23 2_deboisements_BdR_avril23 3_deboisements_BdR_avril23

Municipales : nous écrivons aux candidats

7 mars 2020 à 9 h 32 min

Poussé par le Grand Paris, le département de l’Oise est en train de devenir une véritable zone-poubelle où tout est permis. Entre entrepôts logistiques démesurés et centres d’enfouissement et de méthanisation, notre espace est grignoté et nos conditions de vie se dégradent de plus en plus.
Face à cette situation, nous demandons aux candidats aux élections municipales de se positionner et d’envisager des actions.

lettre_ouverte_aux_candidats2020

N’ayant pas pu récupérer toutes leurs adresses, nous faisons appel à vous : chers internautes, vous connaissez sûrement des candidats de votre commune, faites leur passer cette lettre, merci.

Notre recours contre le SCoT rejeté : nous faisons appel

29 février 2020 à 15 h 59 min
Le 4 février 2020, le Tribunal Administratif d’Amiens a rejeté le recours que nous avions formulé contre le SCoT de la Communauté de Communes du Pays de Valois (CCPV). Nous contestons en appel

Notre avocate, très remontée, a fait le commentaire suivant sur cette décision.
Affaire : VALOIS ENVIRONNEMENT (Associat.)/Communauté de communes du Pays de VALOIS

Chère Madame, Cher Monsieur,
Je vous prie de trouver ci-joint le jugement rendu par le Tribunal Administratif d’AMIENS en date du 04 février 2020.
Alors même que dans le même temps, le Conseil Constitutionnel consacre par une décision du 31 janvier 2020 la « protection de l’environnement, patrimoine commune des êtres humains » comme ayant une valeur constitutionnelle, le Tribunal Administratif ou plutôt sa quatrième chambre, persiste à prendre des positions à contresens de celles des plus grandes juridictions françaises.

C’est donc le rejet de la requête qui est entériné par ce jugement.
Je pense que Madame BENOIT, rapporteur sur ce dossier, n’a pas même cherché à aller plus loin que l’exposé des conclusions du rapporteur public dans ce dossier.
C’est donc une lecture du dossier qui passe totalement sous silence les enjeux du SCOT et le fait que le document n’ait été révisé que dans l’unique but de permettre l’implantation du projet de Centre d’enfouissement de déchets.

Le Tribunal retient donc tout d’abord que le dossier aurait été utilement complété suite à l’enquête publique et avant son approbation.
Il considère que les compléments ainsi apportés ne permettent pas d’établir le caractère lacunaire du rapport de présentation.
En ce qui concerne l’état initial de l’environnement, le Tribunal relève que les enjeux tels qu’ils figuraient au moment de l’approbation du SCOT initial n’ont pas changé.

Il omet ainsi de souligner que les enjeux concernant le BOIS DU ROI n’ont pas changé non plus.
Le Tribunal dresse ainsi une liste exhaustive et même scolaire de tous les éléments que doit contenir le rapport de présentation.

Il évoque une analyse « détaillée des incidences notables, prévisibles, négatives et positives de la mise en œuvre du schéma sur l’environnement ». Il ajoute que le rapport décrit les mesures proposées par le SCOT au regard de ces incidences. En réalité toute cette paraphrase du code de l’urbanisme ne procède à aucune analyse concrète des enjeux de ce plan sur le BOIS DU ROI.
Tout se passe donc comme si le Tribunal rendait une copie hors sujet.
De la même façon, l’analyse de la conformité du document du SCOT à l’article L 111-2 du Code de l’urbanisme est effectuée avec une grande légèreté en considérant que les objectifs fixés par l’article concerné sont imprécis.

Enfin pour considérer que le principe de non régression n’a pas été méconnu, s’agissant des enjeux environnementaux, le Tribunal indique, ce qui avait d’ailleurs été soutenu à l’audience, que le site du BOIS DU ROI n’est pas identifié comme une « zone d’interpolation » entre projet d’aménagement, infrastructures et corridors écologiques.
Partant de cette analyse, soit la lecture du SCOT que nous avons faite ne correspond pas au document tel qu’il est effectivement rédigé ; soit l’analyse du Tribunal est totalement erronée.
J’opte plutôt pour la seconde lecture étant précisé que le commissaire enquêteur lui-même avait précisément rappelé que les enjeux de cette révision du SCOT avaient quasi exclusivement pour objet d’autoriser à l’avenir le projet d’aménagement du BOIS DU ROI.

Bien évidemment le Tribunal Administratif laisse à la charge de l’ensemble des associations requérantes une indemnité de 1 500 € à verser à la communauté de communes du PAYS DE VALOIS.
Cette décision est très décevante. Elle est très critiquable. Je suggère donc qu’elle soit contestée en appel.
Veuillez agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, l’assurance de mes sentiments distingués et dévoués.

Marie-Pierre ABIVEN

Une interprétation surprenante ?
Le rapporteur public du Tribunal Administratif d’Amiens, dans son exposé du 21 janvier dernier au sujet de notre recours contre le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de 2017 nous étonne par sa volonté d’ignorer nos arguments, appuyés de toutes les preuves nécessaires à leur justification, arguments démontrant que le texte voté par la CCPV a été rédigé de telle manière que la reprise de l’extraction de la silice pourrait être autorisée au sein du Bois du Roi et associée à l’exploitation d’un centre technique d’enfouissement.
S’il a été difficile et peu juridique de prouver les pressions exercées par le porteur du projet écopôle sur les élus communautaires, l’existence du projet industriel au cœur d’un réservoir de biodiversité est attestée, sans contestation possible, par la demande de Permis d’Aménager déposée en Mairie d’Ormoy-Villers par la Société Le Bois du Roi paysagé dès 2015.
Nous réaffirmons solennellement que cette implantation industrielle était expressément interdite entre les communes d’Ormoy Villers et de Péroy lés Gombries dans le SCoT 2011 et que cette interdiction a été levée dans celui de 2017.
Nous allons donc  faire appel de ce jugement qui nie cet élément en nous appuyant sur les nombreuses et incontestables raisons qui ont conduit la Cour d’Appel Administrative de Douai à annuler, le 15 septembre 2016, la révision de son PLU que la commune de Péroy lés Gombries avait conduite pour permettre la réalisation du projet Écopôle.

Le Conseil d’Administration de Valois-Environnement, réuni le 19 février 2020, a autorisé son Président, à l’unanimité, à ester en justice pour faire appel du jugement rendu le 4 février 2020 par le Tribunal Administratif d’Amiens dans l’affaire du recours contre le SCoT de la CCPV, et à mandater Me Marie-Pierre Abiven pour l’assister dans cette démarche.

Assemblée Générale 2018 = mobilisation !

23 février 2018 à 15 h 43 min

Notre assemblée générale s’est tenue le samedi 17 février 2018 à Péroy les Gombries.
Voir le Procès-Verbal
L’essentiel des débats a bien sûr tourné autour du nouveau SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) proposé prochainement au vote de l’Assemblée Communautaire du Pays de Valois. L’assemblée a autorisé le Président à engager l’association dans deux recours :
• l’un contre le projet de 2×2 voies de la RD 1330 en ce qu’il méconnaît les obligations de création de « passages à faune » (il en faudrait au moins trois alors qu’il n’en est prévu qu’un),
• l’autre contre le SCoT du Pays de Valois s’il est adopté dans l’état.
Mais avant le recours au tribunal, il est prévu de solliciter Monsieur le Préfet afin d’obtenir l’application du principe de non régression, en ce qui concerne le nouveau SCoT prévu, qui ne peut être moins protecteur de l’environnement que ne l’était le précédent, voté en 2011.
Voir note sur le principe de non-régression.

Enquête publique SCoT : les messages… les conclusions

1 février 2018 à 20 h 48 min

L’enquête publique est close depuis le 12 décembre 2017 elle a provoqué les réactions suivantes :

·  Avis négatif de la Commission départementale de la préservation des espaces naturels agricoles et forestiers,

·  Avis défavorable de la Direction des Territoires de la Préfecture de l’Oise (DDT),

·  Avis très réservé de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale des Hauts de France.

Ces avis sont motivés, parmi plusieurs raisons fondamentales, par une très insuffisante prise en compte de la protection des milieux naturels et tout particulièrement des biocorridors ainsi que par l’irresponsabilité en matière de préservation de la ressource en eau notamment du fait de l’activité des carrières.

· Du public, une trentaine de personnes ont insisté sur la nécessité de renforcer les mesures de protection du Bois du Roi en les rendant absolument « redhibitoires » en refusant le prétexte de la richesse du sous-sol pour saccager la forêt…

· Nous avons bien aimé la contribution de Alain Poirée, il est vrai conteur de son état, que nous déclarons, pas du tout démocratiquement mais quand même, message « best of » (le meilleur de) tous les autres messages.

– lire la lettre de Alain Poirée

Moins anecdotiques qu’elles pourraient paraître, deux contributions à cette enquête renforcent, malgré elles, les arguments que nous développons depuis plusieurs années :

·  Celle du propriétaire forestier, initiateur du projet Écopôle, écrivant que l’arrêt de l’extraction de la silice, en 1992, a été motivé par une mauvaise qualité de celle-ci,

– lire la lettre de M. François Bacot

Si le matériau extrait en 1992 était incorrect, pourquoi vouloir à tout prix rouvrir la carrière d’Ormoy – Péroy sinon pour y créer un « vide » à combler ?

·  Celle de la « profession » (Sté SIBALCO), reconnaissant l’existence d’une « zone spéciale de recherche et d’extraction de la silice » créée en 1991 (information qui, curieusement, a échappé à la vigilante attention des rédacteurs du SCOT.)

– lire la lettre de SIBELCO

Si le Ministre de l’Industrie, dès 1991, a bien lancé la création d’une « zone spéciale de recherche et d’extraction de la silice » il en a exclu le Bois du Roi. La liste des communes retenues ne comporte ni Ormoy-Villers, ni Péroy les Gombries.

Cependant, nous avons bien été déçus à la lecture du rapport du commissaire-enquêteur, Monsieur Michel Dard, finalement favorable au SCoT tel que présenté.

– Rapport et conclusions du commissaire-enquêteur, pages 29 à 37

Ne pouvant nous reprocher un quelconque intéressement justifiant notre combat, il nous invite, nous autres « détracteurs » du projet « Écopole », à nous « bien renseigner en n’écoutant que des spécialistes et non des avis partisans » (pages 33 et 34).

Des « spécialistes » qui nient l’évidence scientifique en prévoyant une centrale électrique de 2 mégawatts tout en prétendant que leurs déchets ultimes n’émettent pas de biogaz ne sont sûrement pas des « partisans » ! Suite à cet avis partial de Monsieur Dard, nous sommes plus déterminés que jamais et nous pensons évidemment déposer un recours contre ce SCoT s’il est voté en l’état.

Enquête publique sur le SCoT du Pays de Valois

14 novembre 2017 à 19 h 14 min

Habitants du Pays de Valois : le projet Écopole
refait surface dans le SCoT !

Un nouveau SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) est soumis à enquête publique du 9 novembre au 12 décembre 2017.

Le texte proposé à l’enquête reprend exactement la phraséologie utilisée par les sociétés EACM et Bois-du-Roi-Paysagé (BDRP), porteurs du projet Écopole de centre d’enfouissement, dans leurs demandes de permis d’aménager et dans leurs déclarations à la presse. La « valorisation des ressources du sous-sol » y prend une importance considérable, ainsi que nombre d’assertions tendant à passer outre sur les dispositions de protection des zones naturelles…

Morceaux choisis :

  • « valoriser la ressource du sous-sol (sables…) et l’économie circulaire dans le cadre d’une gestion environnementale attentive et qualitative… »
  • « les éléments de la trame verte et bleue du SCOT constituent une contrainte forte mais non rédhibitoire pour les projets d’exploitation du sous-sol… »
  • « contribuer à terme à renforcer la qualité écologique de ces sites……optimisant au maximum le phasage du projet…permettre une fonctionnalité maximum de la trame verte et bleue en période d’exploitation… »
  • « le paysage pourra être reconstitué par remblaiement avec la fraction non-valorisable issue des plateformes de recyclage… »
  • « exploitation adaptée et raisonnée…des matériaux d’extraction…par la création d’installations de recyclage pouvant combiner les matériaux neufs avec les matériaux recyclés… »
  • « les différents intérêts généraux…pour les sites potentiels…gestion des risques, gestion paysagère, limitation des nuisances : bruit, pollution, qualité de l’air, etc… »
  • « l’appréciation des enjeux environnementaux doit être envisagée sur le long terme…et prendre en compte le potentiel de restauration voire d’amélioration de la biodiversité… »
  • « il convient également de préciser que la situation d’un projet en réservoir de biodiversité n’est pas en soi rédhibitoire pour l’exploitation d’une ressource…caractère souvent transitoire de l’exploitation… »
  • « les documents d’urbanisme locaux permettront…l’exploitation adaptée et raisonnée des matériaux d’extraction … exploitation maîtrisée et phasée… »
  • « installations … de recyclage »
  • « il convient de noter que la reconnaissance par le SCOT de réservoirs écologiques constitue une contrainte forte mais non rédhibitoire »
  • «  projets d’’intérêt général d’impact limité pour lesquels aucune autre implantation n’est possible notamment les impacts limités d’une exploitation des ressources du sous-sol »
  • « ainsi l’incompatibilité avec les protections édictées par le SCOT dépendra à la fois des possibilités de phasage pour assurer la fonctionnalité des espaces de la trame écologique en période d’exploitation… »
  • «  remises en état qui peuvent contribuer à renforcer la qualité écologique des sites… »

Ces extraits ne sont pas exhaustifs !

Il va sans dire que cette rédaction est la conséquence d’un lobbying effréné des porteurs du projet Écopole auprès des conseillers communautaires du Pays de Valois. Nous faisons appel à tous les habitants de la Communauté de Communes pour exprimer, à travers cette enquête, leur refus du retour d’un projet désastreux déguisé en « amélioration de la biodiversité ».

Vous pouvez consulter le SCoT, et les contributions du public :
https://www.cc-paysdevalois.fr/environnement-et-amenagement/amenagement-territoire-urbanisme/scot/

en savoir plus :
Dossier préparé par Valois-Environnement à l’attention du Commissaire-enquêteur.

A savoir aussi : Monsieur le Préfet de l’Oise a émis un avis défavorable sur ce projet de SCoT, et relevé, entre autres : « à la page 48 du DOO, il est mentionné que « l’exploitation de carrières est interdite dans les périmètres des captages rapprochés ». Dans un soucis de préservation des captages, il serait plus opportun d’interdire l’exploitation des ressources du sous-sol dans l’aire d’alimentation du captage (incluant les périmètres immédiats, rapprochés et éloignés) ».

Un petit rappel : le syndicat des eaux d’Auger Saint Vincent et les conseils municipaux de Crépy-en-Valois, Duvy, Nanteuil-le-Haudouin, Vaumoise, Boissy-Fresnoy et Séry-Magneval, se sont prononcés contre le projet Écopole. Voir le texte de la motion

législatives 2017 : lettre aux candidats

2 juin 2017 à 18 h 44 min

Nous avons adressé la lettre suivante à tou(te)s les candidat(e)s déclaré(e)s pour les élections législatives ,
dans les 4ème et 5ème circonscriptions de l’Oise.

lettre aux candidats, élections législatives 2017

Nous attendons impatiemment leurs réponses et ne manquerons pas de publier leur avis.

6 juin 2017 :
à l’heure qu’il est, cinq candidat(e)s ont réagi, merci à elles et à eux,
voici leurs réponses, dans l’ordre d’arrivée :

1) de Martin Battaglia
candidat France Insoumise,  4ème circ.
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie d’avoir porté à mon attention cette problématique.
Suite à la lecture des éléments dont vous m’avez fait part, et à quelques recherches, je vais vous donner ma position sur la question : je m’engage si je suis élu à m’opposer à ce projet.
Il s’agit une fois de plus de mettre en péril notre environnement, notre bien commun à tous, pour permettre à quelques uns de s’enrichir.
Les positions que je défends en matière d’écologie, exposées dans l’Avenir en Commun, sont fortes, la problématique du rapport de l’homme à l’écosystème, et le respect que nous lui devons, sont au cœur de mes convictions et de mon programme.
Pour être un peu plus précis, les éléments de mon programme en lien avec ce projet condamnable sont : la sanctuarisation des espaces naturels, il est temps de cesser l’artificialisation des espaces naturels et la destruction des forêts et le refus de l’enfouissement des déchets et l’affirmation de la nécessité de recyclage généralisé.
J’y ajoute la volonté de préserver la biodiversité en général, de la qualité de l’eau et de l’air, ou celle de diminuer le transport poids-lourds au profit de modes alternatifs et bien moins polluants, tels le ferroutage et le transport fluvial.
Votre combat rejoint, toute proportion gardée, celui des opposants à Notre Dame des Landes, car vous êtes confronté à la même question de fond : accepte-t-on la destruction de nos forêts, de nos zones humides, de la nature environnante, au nom des intérêts financiers d’industriels et de bétonneurs ? Ma réponse est non, je m’y refuse.
Je vous serais reconnaissant de m’informer des suites, et n’hésitez pas à me solliciter si je peux vous être d’une aide quelconque. Y a-t-il une pétition ? Si oui, je souhaiterais la signer. Quoiqu’il en soit, je vais prendre une position publique sur ce sujet.
Soyez assuré de mon soutien
Cordialement
Martin Battaglia

Notre précision :  la pétition, il y en a une, déjà ancienne, mais toujours valable :

https://secure.avaaz.org/fr/petition/SAUVEZ_LE_BOIS_DU_ROI/

2) de Fatima Massau
candidate Majorité Présidentielle – MoDem,  5ème circ.
Monsieur,

J’ai bien reçu votre courrier et je connais – et suis – l’affaire.
Si je me souviens bien, les déchets à traiter en question viennent de la Région Ile de France. Donc il serait normal qu’ils soient traités sur la Région géographiquement concernée.
De plus, les zones industrielles passent sous gestion de la CCPV (Communauté de Communes du Pays de Valois). Donc il faut alerter la CCPV sur ce problème car, alors, je pense que les choix seront donc faits sous contrôle de la CCPV.
Puisque vous me sollicitez, je peux déjà vous répondre – puisque Conseillère Régionale –  que je vais voir quelles sont les possibilités d’actions par la Région Hauts de France.
Evidemment, je défendrai votre cause. La candidate aux Législatives que je suis a des convictions écologiques et préoccupations environnementales.
Cordialement
Fatima Massau

3) de Bertrand Brassens
candidat Parti Socialiste,  5ème circ.
Bonjour,
Comme vous le savez, comme habitant de la circonscription et avant conseiller général, j’ai été à la pointe de tous les combats concernant :
– la  décharge de Néry-Saintines -vieux combat)
– le projet de centrale à gaz sur Verberie/Saintines/St Sauveur
– j’ai également participé à toutes les manifestations contre le précédent projet à Bois du Roy (Ormoy-Villers et Péroy les Gombries.
Je reste cohérent avec mes convictions et ma vision du développement.
Vous savez que vous pouvez compter sur moi, même en dehors des élections …
Bien amicalement.
Bertrand Brassens

4) de Mariam Lamzoudi
candidate Divers Droite, 5ème circ.
Bonjour Monsieur Santos,
Vous avez attiré mon attention sur l’implantation d’une décharge sur notre patrimoine naturel. Sachez que je suis très sensible à l’harmonie écologique et urbaine de nos forêts. Ayant à cœur la lutte contre les nuisances et la destruction harmonieuse de nos forêts, je serais à même pour empêcher cette aberration. Agir pour notre territoire et son patrimoine se fera sur notre territoire en attirant nos politiques sur cette problématique. Mais le combat ne s’arrêtera pas là, je m’engage à légiférer pour empêcher toutes sortes d’implantations de ce genre en France.
N’hésitez pas à me solliciter et à m’envoyer des informations complémentaires sur ce sujet.
En vous remerciant pour votre combat, je serais à vos côtés pour défendre notre patrimoine naturel.
Veuillez agréer, Monsieur Santos, mes salutations distinguées.
Mariam Lamzoudi Candidate
Gilles de La Batie suppléant

5) de Véronique Dao-Castes
candidate Union Populaire Républicaine, 4ème circ.
Messieurs,
Je vous remercie d’avoir porté l’affaire dite de « L’ECOPÔLE » à ma connaissance à travers votre courrier et je n’ai pas manqué de consulter votre site internet afin d’en avoir une vue plus complète.
Je ne peux que déplorer la situation actuelle de l’affaire, portée ainsi devant le Conseil d’Etat, haute instance face à laquelle je reste tout comme vous impuissante et contrainte d’attendre le verdict.
Très sensible à ce qui touche l’environnement et la qualité de vie, je ne peux que m’étonner d’une telle démarche de la part d’une municipalité, tout comme je suis de façon générale consternée de constater le déboisement de certaines zones de nos forêts.
Je regrette que le désengagement croissant de l’Etat vis-à-vis des collectivités locales conduise certaines d’entre elles à vendre leur patrimoine immobilier ou forestier ou encore à accepter l’implantation d’industries dont l’exploitation présente ou pourrait présenter des risques de dégradation de l’environnement, de la qualité de vie mais également sur la santé des habitants.
Dans l’affaire que vous me présentez, outre la dégradation du paysage et de l’écosystème, je ne peux qu’être inquiète devant les possibles conséquences en sous-sol.
N’ayant pas de compétences techniques en ce domaine, je ne peux pas me positionner en experte, bien loin de là, mais je peux en revanche le faire en tant qu’habitante de proximité et en faisant appel à mon « bon sens populaire ». C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques communes des 574 candidats et de leurs suppléants investis par l’Union Populaire Républicaine puisque nous sommes tous issus de ce que l’on désigne comme « la société civile », c’est-à- dire que nous ne sommes pas des professionnels de la politique, mais des citoyens volontaires pour agir pour la France et ses habitants.
Parmi les mesures de notre programme législatif, que je m’engage à soutenir si je suis élue, et bien qu’aucune véritable politique ambitieuse en faveur de l’environnement ne saurait être possible dans le cadre de l’Union Européenne, la mesure 121, qui consiste à « gérer les ressources nationales avec bon sens », prévoit notamment de « Protéger la biodiversité, la beauté des paysage français et cette ressource fondamentale qu’est l’eau. (…) Appliquer le principe de précaution pour se préparer à l’avenir. » entre à mes yeux totalement dans le cadre de l’affaire de « L’ECOPÔLE ».
Espérant avoir répondu à votre attente, je reste à votre disposition une fois élue afin d’approfondir le dossier. Cordialement,
Véronique Dao-Castes

 

 

 

 

 

Communiqué de Presse : le 18 octobre 2016, nous n’acceptons pas la « concertation »

23 octobre 2016 à 18 h 50 min

La Communauté de Communes du Pays de Valois semble mal informée
de l’arrêté de la Cour d’appel de Douai…
18 octobre 2016 : nous n’acceptons pas la « concertation »

Rappel : Lors de notre entrevue du 21 juin devant le siège de la CCPV, Monsieur Gage, maire d’Orrouy et vice-président de la CCPV chargé de l’environnement et des déchets s’était déclaré « pas au courant du projet » (on avait eu du mal à le croire !). Il nous avait promis de nous recevoir « en septembre, après les vacances », dans les mêmes conditions que les porteurs du projet, afin que tout le monde puisse exposer son point de vue. Il est probable que si nous n’étions pas venus, il n’aurait pas pensé à nous inviter.
Aussi, en septembre, nous attendions son invitation…

Quelle ne fut pas notre surprise, un mois plus tard, de recevoir par courriel, cette « invitation » qui ressemblait plus à une « convocation », dans l’urgence (deux jours ouvrables pour nous retourner…) et surtout dans des conditions difficilement acceptables, à savoir en présence d’EACM, la société porteuse du projet Écopole :

convocation par courriel

Suite à ce courriel notre président a encore été relancé par une secrétaire de la CCPV qui insistait lourdement pour que nous assistions à cette réunion. Nous avons alors décidé, pour bien marquer notre désaccord sur la forme de la « concertation » qui nous était proposée, d’y répondre par écrit, d’où la lettre :

notre lettre

Cette lettre, nous nous sommes déplacés à 5 personnes (Gabino Santos, Claire Vantroys et Philippe Siquier de Valois-environnement, Yves Mouny et Tadeusz Lewandowski de Crépy-environnement ) pour la déposer nous-mêmes lors de la réunion prévue. À notre arrivée, nous avons signé la feuille de présence.
EACM avait déployé une importante délégation : 5 à 6 collaborateurs se tenaient prêts : gros dossiers, rétroprojecteur, larges panneaux de photographies… EACM se préparait à une nouvelle démonstration oratoire, à une nouvelle réexposition de son projet en ignorant délibérément les conséquences de 2 annulations de PLU (Ormoy-Villers et Péroy-les Gombries). D’ailleurs, le public ne semblait pas particulièrement informé de l’arrêté du 15 septembre 2016 de la cour administrative d’appel de Douai.
Côté CCPV, étaient présents : M. le Président Haquin, M. le Directeur des services, quelques employés et une quinzaine d’élus, dont M. le Vice-président Gage.

Invités à nous asseoir, nous sommes restés debout et notre président, Gabino Santos, a demandé la parole : il a lu notre lettre, l’a remise au Président Haquin et a déclaré que pour nous la réunion était sans objet du fait de l’annulation des révisions des deux PLU et que toutes les informations nécessaires se trouvaient dans les attendus du jugement de Douai.
Yves Mouny, représentant Crépy-Environnement, a ajouté que son association était entièrement solidaire de Valois-Environnement et savait à quoi s’en tenir en matière de décharge.

Nous avons distribué une dizaine de copies de la lettre et du jugement de la CAA de Douai aux personnes présentes.
Sur ce, malgré les protestations de certaines personnes, nous avons quitté la salle.

Pour Valois-environnement, Claire Vantroys

Motion du conseil municipal de Crépy en Valois

1 juillet 2016 à 9 h 55 min

A l’initiative de son Maire, Monsieur Bruno Fortier, le Conseil Municipal de Crépy en Valois, lors de sa séance du 29 juin 2016, a voté à l’unanimité une motion défavorable à l’implantation d’un centre d’enfouissement de déchets dans le Bois du Roi (projet Écopole).

Voir le texte de la motion.