Notre association a déposé un recours contre le SCoT du Pays de Valois

13 septembre 2018 à 19 h 46 min

Mai 2018 : En partant du fait que sur de nombreux points il constitue un importante régression par rapport au précédent SCoT (2011), notre association, dans une démarche commune avec le ROSO, Crépy-Environnement et la SAFHEC (Société des Amis des Forêts d’Halatte, Ermenonville et Chantilly) a déposé auprès du Tribunal Administratif d’Amiens un recours contre le SCoT révisé (2018) du Pays de Valois.

Voir (fichiers pdf) :
Notre lettre au Préfet de l’Oise,
La réponse du Préfet, qui ne nous a évidemment pas satisfaits.
Note sur le principe de non-régression, raison pour laquelle nous avons déposé ce recours,
Des extraits de la Requête Introductive d’Instance.

Le Conseil Communautaire du Pays de Valois a voté pour le SCoT

8 mars 2018 à 17 h 46 min

pour le SCoT… mais pas tout à fait tout le SCoT :
Comme jeudi dernier, nous étions une vingtaine, ce mercredi soir, dans les locaux de la CCPV à Crépy en Valois pour interpeler les conseillers communautaires.

 

gab-dangroupeMalheureusement, nos interventions répétées auprès des élus n’auront pas suffi à faire annuler le SCoT qui a été approuvé : 4 voix Contre, 7 Abstentions et 19 voix Pour.

Néanmoins deux modifications importantes ont été demandées par les maires d’Ormoy Villers et Auger St Vincent, exigences approuvées à la majorité :

1/ suppression du terme « n’est pas rédhibitoire »

2/ Ajout de la phrase extraite de l’avis négatif du Préfet, qui suggérait : « dans un souci de préservation des captages, il serait plus opportun d’interdire l’exploitation des ressources du sous-sol dans l’aire d’alimentation du captage (incluant les périmètres immédiats, rapprochés et éloignés).

Bien évidemment, nous ne sommes que partiellement satisfaits mais ces corrections sont déjà un grand pas positif…

Encore merci à tous,

Gabino SANTOS, Président de Valois Environnement

pour en savoir plus,
commentaire, documenté et pertinent, de l’association Crépy-environnement :

Télécharger la dernière version du SCoT

« N’est pas rédhibitoire »… et autres petites phrases

6 mars 2018 à 21 h 20 min

Les contraintes « non rédhibitoires » sont la partie émergée de l’iceberg, ou si on préfère, l’arbre qui cache la forêt, car à la lecture du SCoT tel que publié ce jour, on peut relever nombre d’autres affirmations favorables au projet Écopole.

1/   Projet « inéluctable » malgré toutes les protections existantes.

« Risques d’impacts directs sur les réservoirs de biodiversité.

Étant donné que les éléments de la trame verte et bleue du SCOT constituent une contrainte forte mais non rédhibitoire pour les projets d’exploitation des ressources du sous-sol, ces projets sont susceptibles de présenter des impacts sur la trame verte et bleue reconnue par le SCoT »

(1.4 Évaluation environnementale SCoT du Pays de Valois, page 31)

« le fait que le SCOT incite à valoriser durablement les ressources du sous-sol… »

(1.6 Articulation du SCoT avec les autres plans et programmes, page 22)

« Valoriser la ressource du sous-sol…  »

« Poursuivre une exploitation adaptée et raisonnée sur le plan économique et paysager (sic) des matériaux d’extraction sous conditions environnementales. »

(2. PADD – SCoT du Pays de Valois, page 30)

« Les documents d’urbanisme permettent l’exploitation adaptée et raisonnée sur le plan économique, environnemental, paysager (sic) et social des matériaux d’extraction… »

« Il convient également de préciser que la situation d’un projet en réservoir de biodiversité n’est pas en soi rédhibitoire pour l’exploitation d’une ressource… »

(3. DOO – SCoT du Pays de Valois, page 30)

« Les sites existants sont valorisés et leur extension privilégiée…

« Il convient de noter que la reconnaissance par le SCoT de réservoirs écologiques constitue une contrainte forte mais non rédhibitoire. »

(3. DOO –SCoT du Pays de Valois, page 41)

« Les réservoirs de biodiversité sont strictement protégés du développement de l’urbanisation. Les exceptions… sont limitées aux projets d’intérêt général d’impact limité pour lesquels aucune autre implantation, n’est possible notamment… une exploitation des ressources du sous-sol. »

(3. DOO – SCoT du Pays de Valois, page 44)

« Il convient de noter que la protection par le SCoT des éléments de la trame écologique (réservoirs, continuités, boisements, etc) constitue une contrainte forte mais non rédhibitoire pour les carrières. »

(3. DOO –SCoT du Pays de Valois, page 48)

« …les risques engendrés par les exploitations de carrières sur les ressources naturelles du territoire au travers du projet du Bois du Roi qui a été rappelé. »

(4. Bilan de la concertation – SCoT du Pays de Valois, page 11)

2/ Trente années d’exploitation discrète, « respectueuse de la biodiversité et de l’intégrité des biocorridors »  : un bouquet de bonnes résolutions.

« Les impacts devront être réduits au minimum en optimisant au maximum le phasage du projet ainsi que la taille des espaces impactés lors d’une même phase, ceci afin de permettre une fonctionnalité maximum de la trame verte et bleue en période d’exploitation. »

(1.4 Évaluation environnementale – SCoT du Pays de Valois, page 31)

« Le projet de valorisation des ressources du sous-sol impose de veiller à ce que les différentes exploitations actuelles ou futures ne créent pas d’impacts… sur la trame verte et bleue »

« De plus, dans la mesure où le développement envisagé concerne une longue période, il est proposé de réaliser un suivi… des actions correctives pourraient être mises en place pour que le projet respecte les orientations envisagées… »

(1.4 Évaluation environnementale – SCoT du Pays de Valois, page 32)

 

« Ce site Natura 2000 est éclaté en plusieurs sites au centre du territoire : Bois du Roi… »

« C’est pourquoi aucun impact direct lié au projet de développement du SCOT n’est à craindre sur ce site. »

« Ce sont surtout les grands projets… liés à l’exploitation des ressources du sous-sol qui pourraient être source d’incidence négative. Cependant ces projets ne sont pas définis à ce jour. »

(1.4 Évaluation environnementale – SCoT du Pays de Valois, page 52)

« Néanmoins, comme tout aménagement ne peut être anticipé… le SCOT rappelle que si des aménagements sont susceptibles d’entraîner une incidence notable ils devront faire l’objet d’une étude… qui définira les mesures réductrices ou compensatoires… »

(1.4 Évaluation environnementale – SCoT du Pays de Valois page 64)

« Le projet de valorisation des ressources du sous-sol impose de veiller à ce que les différentes exploitations actuelles ou futures ne créent pas d’impacts… sur la trame verte et bleue »

(1.8 Résumé non technique – SCoT du Pays de Valois, page 31),
exacte répétition du § cité plus haut Évaluation Environnementale, page 32

« Fonctionnalité écologique du territoire : la biodiversité profitera des orientations du SCoT puisqu’il met en place une protection renforcée des milieux naturels et organise des corridors écologiques…..Ainsi les incidences du développement ne pourront concerner éventuellement que des espaces naturels sans intérêt écologique notable »

(1.8 Résumé non technique – SCoT du Pays de Valois, page 29)

« Phaser le développement des exploitations et maîtriser leurs impacts sur les espaces…naturels »

(2. PADD – SCoT DU Pays de Valois, page 30)

« Valoriser la ressource du sous-sol …les différents intérêts sont identifiés pour les sites potentiels prenant en compte la gestion des risques…limitation des nuisances : bruit pollution, qualité de l’air, etc. »

(3. DOO – SCoT du Pays de Valois, page 30)

« des possibilités de phasage pour réduire les impacts.et… assurer la fonctionnalité des espaces en période d’exploitation. »

(3. DOO – SCoT du Pays de Valois, page 41)

« des possibilités de phasage pour réduire les impacts et …assurer la fonctionnalité des espaces en période d’exploitation. »

(3. DOO – SCoT du Pays de Valois page 48) exacte répétition du § cité ci-dessus

3/ À terme : « une biodiversité enrichie et des biocorridors renforcés »

« L’appréciation des enjeux environnementaux doit être envisagée sur le long terme et prendre en compte le potentiel de restauration, voire d’amélioration de la biodiversité… »

(3. DOO – SCoT du Pays de Valois, page 30)

« des conditions de remise en état et leur mise en œuvre dans le temps qui peuvent contribuer à renforcer la qualité écologique des sites. »

(3.DOO – SCoT du Pays de Valois, pages 41 et 48)

4/ Les Sociétés Bois-du-Roi-paysagé et EACM ont évidemment porté leur effort sur le chapitre « carrières » mais l’Écopôle c’est surtout un vide à remplir.

Comme les conseillers communautaires n’ont pas forcément assisté aux « présentations du dossier » faites par ces sociétés, il se peut que beaucoup parmi eux n’appréhendent l’affaire que sous l’angle de l’exploitation des ressources du sous-sol.

Toutefois, de solides jalons ont été plantés qui permettraient l’infernal enchaînement « carrière-centre d’enfouissement technique » au prétexte de « l’économie circulaire » et du recyclage.

Si le recyclage est souhaitable, dans une zone industrielle par exemple, celui qu’évoque la Société EACM n’est qu’un prétexte à l’importation massive de déchets pour le centre d’enfouissement qu’elle s’évertue à implanter en forêt protégée.

« une démarche de revalorisation »

(1.4 Évaluation environnementale – SCoT du Pays de Valois, page 32

« valoriser la ressource du sous-sol »

« Encourager les projets d’économie circulaire privilégiant le recyclage des matériaux… »

(2. PADD – SCoT du Pays de Valois, page 30)

« création d’installations de recyclage pouvant combiner les matériaux neufs avec les matériaux recyclés »

(3.DOO – SCoT du Pays de Valois, page 30)

 

Assemblée Générale 2018 = mobilisation !

23 février 2018 à 15 h 43 min

Notre assemblée générale s’est tenue le samedi 17 février 2018 à Péroy les Gombries.
Voir le Procès-Verbal
L’essentiel des débats a bien sûr tourné autour du nouveau SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) proposé prochainement au vote de l’Assemblée Communautaire du Pays de Valois. L’assemblée a autorisé le Président à engager l’association dans deux recours :
• l’un contre le projet de 2×2 voies de la RD 1330 en ce qu’il méconnaît les obligations de création de « passages à faune » (il en faudrait au moins trois alors qu’il n’en est prévu qu’un),
• l’autre contre le SCoT du Pays de Valois s’il est adopté dans l’état.
Mais avant le recours au tribunal, il est prévu de solliciter Monsieur le Préfet afin d’obtenir l’application du principe de non régression, en ce qui concerne le nouveau SCoT prévu, qui ne peut être moins protecteur de l’environnement que ne l’était le précédent, voté en 2011.
Voir note sur le principe de non-régression.

Enquête publique SCoT : les messages… les conclusions

1 février 2018 à 20 h 48 min

L’enquête publique est close depuis le 12 décembre 2017 elle a provoqué les réactions suivantes :

·  Avis négatif de la Commission départementale de la préservation des espaces naturels agricoles et forestiers,

·  Avis défavorable de la Direction des Territoires de la Préfecture de l’Oise (DDT),

·  Avis très réservé de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale des Hauts de France.

Ces avis sont motivés, parmi plusieurs raisons fondamentales, par une très insuffisante prise en compte de la protection des milieux naturels et tout particulièrement des biocorridors ainsi que par l’irresponsabilité en matière de préservation de la ressource en eau notamment du fait de l’activité des carrières.

· Du public, une trentaine de personnes ont insisté sur la nécessité de renforcer les mesures de protection du Bois du Roi en les rendant absolument « redhibitoires » en refusant le prétexte de la richesse du sous-sol pour saccager la forêt…

· Nous avons bien aimé la contribution de Alain Poirée, il est vrai conteur de son état, que nous déclarons, pas du tout démocratiquement mais quand même, message « best of » (le meilleur de) tous les autres messages.

– lire la lettre de Alain Poirée

Moins anecdotiques qu’elles pourraient paraître, deux contributions à cette enquête renforcent, malgré elles, les arguments que nous développons depuis plusieurs années :

·  Celle du propriétaire forestier, initiateur du projet Écopôle, écrivant que l’arrêt de l’extraction de la silice, en 1992, a été motivé par une mauvaise qualité de celle-ci,

– lire la lettre de M. François Bacot

Si le matériau extrait en 1992 était incorrect, pourquoi vouloir à tout prix rouvrir la carrière d’Ormoy – Péroy sinon pour y créer un « vide » à combler ?

·  Celle de la « profession » (Sté SIBALCO), reconnaissant l’existence d’une « zone spéciale de recherche et d’extraction de la silice » créée en 1991 (information qui, curieusement, a échappé à la vigilante attention des rédacteurs du SCOT.)

– lire la lettre de SIBELCO

Si le Ministre de l’Industrie, dès 1991, a bien lancé la création d’une « zone spéciale de recherche et d’extraction de la silice » il en a exclu le Bois du Roi. La liste des communes retenues ne comporte ni Ormoy-Villers, ni Péroy les Gombries.

Cependant, nous avons bien été déçus à la lecture du rapport du commissaire-enquêteur, Monsieur Michel Dard, finalement favorable au SCoT tel que présenté.

– Rapport et conclusions du commissaire-enquêteur, pages 29 à 37

Ne pouvant nous reprocher un quelconque intéressement justifiant notre combat, il nous invite, nous autres « détracteurs » du projet « Écopole », à nous « bien renseigner en n’écoutant que des spécialistes et non des avis partisans » (pages 33 et 34).

Des « spécialistes » qui nient l’évidence scientifique en prévoyant une centrale électrique de 2 mégawatts tout en prétendant que leurs déchets ultimes n’émettent pas de biogaz ne sont sûrement pas des « partisans » ! Suite à cet avis partial de Monsieur Dard, nous sommes plus déterminés que jamais et nous pensons évidemment déposer un recours contre ce SCoT s’il est voté en l’état.

Assemblée Générale 2018 : le 17 février à Péroy

29 janvier 2018 à 16 h 09 min

la prochaine Assemblée Générale Ordinaire de notre association se tiendra le samedi 17 février 2018, 9h30, à Péroy les Gombries, salle des associations, 18 rue de la Ville (petite salle à côté de la mairie).

L’ordre du jour retenu est le suivant :

  • Rapport moral du Président
  • Rapport d’activité
  • Rapport financier présenté par le trésorier

Tous les documents nécessaires à votre information sont tenus à votre disposition.

  • Renouvellement des membres du bureau

Les membres désirant présenter leur candidature doivent se manifester dès maintenant.

  • Autorisation donnée au président pour saisir le tribunal administratif d’un recours contre la délibération approuvant le SCoT (Schéma de Cohérence Territorial) s’il était validé en l’état par le Conseil Communautaire.
  • Autorisation donnée au Président pour saisir le tribunal administratif d’un recours contre le projet de mise à 2X2 voies de la RD 1330 entre le Carrefour de la Faisanderie et l’autoroute A1 (nous ne sommes pas contre le projet d’élargissement mais ce dernier ne prévoit qu’un seul Eco-pont pour le passage des animaux là où il en faudrait 3 pour préserver le biocorridor écologique).
  • Questions diverses.

Comptant sur votre présence, je vous prie d’agréer mes sincères salutations

Gabino SANTOS

Président de Valois Environnement

Enquête publique sur le SCoT du Pays de Valois

14 novembre 2017 à 19 h 14 min

Habitants du Pays de Valois : le projet Écopole
refait surface dans le SCoT !

Un nouveau SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) est soumis à enquête publique du 9 novembre au 12 décembre 2017.

Le texte proposé à l’enquête reprend exactement la phraséologie utilisée par les sociétés EACM et Bois-du-Roi-Paysagé (BDRP), porteurs du projet Écopole de centre d’enfouissement, dans leurs demandes de permis d’aménager et dans leurs déclarations à la presse. La « valorisation des ressources du sous-sol » y prend une importance considérable, ainsi que nombre d’assertions tendant à passer outre sur les dispositions de protection des zones naturelles…

Morceaux choisis :

  • « valoriser la ressource du sous-sol (sables…) et l’économie circulaire dans le cadre d’une gestion environnementale attentive et qualitative… »
  • « les éléments de la trame verte et bleue du SCOT constituent une contrainte forte mais non rédhibitoire pour les projets d’exploitation du sous-sol… »
  • « contribuer à terme à renforcer la qualité écologique de ces sites……optimisant au maximum le phasage du projet…permettre une fonctionnalité maximum de la trame verte et bleue en période d’exploitation… »
  • « le paysage pourra être reconstitué par remblaiement avec la fraction non-valorisable issue des plateformes de recyclage… »
  • « exploitation adaptée et raisonnée…des matériaux d’extraction…par la création d’installations de recyclage pouvant combiner les matériaux neufs avec les matériaux recyclés… »
  • « les différents intérêts généraux…pour les sites potentiels…gestion des risques, gestion paysagère, limitation des nuisances : bruit, pollution, qualité de l’air, etc… »
  • « l’appréciation des enjeux environnementaux doit être envisagée sur le long terme…et prendre en compte le potentiel de restauration voire d’amélioration de la biodiversité… »
  • « il convient également de préciser que la situation d’un projet en réservoir de biodiversité n’est pas en soi rédhibitoire pour l’exploitation d’une ressource…caractère souvent transitoire de l’exploitation… »
  • « les documents d’urbanisme locaux permettront…l’exploitation adaptée et raisonnée des matériaux d’extraction … exploitation maîtrisée et phasée… »
  • « installations … de recyclage »
  • « il convient de noter que la reconnaissance par le SCOT de réservoirs écologiques constitue une contrainte forte mais non rédhibitoire »
  • «  projets d’’intérêt général d’impact limité pour lesquels aucune autre implantation n’est possible notamment les impacts limités d’une exploitation des ressources du sous-sol »
  • « ainsi l’incompatibilité avec les protections édictées par le SCOT dépendra à la fois des possibilités de phasage pour assurer la fonctionnalité des espaces de la trame écologique en période d’exploitation… »
  • «  remises en état qui peuvent contribuer à renforcer la qualité écologique des sites… »

Ces extraits ne sont pas exhaustifs !

Il va sans dire que cette rédaction est la conséquence d’un lobbying effréné des porteurs du projet Écopole auprès des conseillers communautaires du Pays de Valois. Nous faisons appel à tous les habitants de la Communauté de Communes pour exprimer, à travers cette enquête, leur refus du retour d’un projet désastreux déguisé en « amélioration de la biodiversité ».

Vous pouvez consulter le SCoT, et les contributions du public :
https://www.cc-paysdevalois.fr/environnement-et-amenagement/amenagement-territoire-urbanisme/scot/

en savoir plus :
Dossier préparé par Valois-Environnement à l’attention du Commissaire-enquêteur.

A savoir aussi : Monsieur le Préfet de l’Oise a émis un avis défavorable sur ce projet de SCoT, et relevé, entre autres : « à la page 48 du DOO, il est mentionné que « l’exploitation de carrières est interdite dans les périmètres des captages rapprochés ». Dans un soucis de préservation des captages, il serait plus opportun d’interdire l’exploitation des ressources du sous-sol dans l’aire d’alimentation du captage (incluant les périmètres immédiats, rapprochés et éloignés) ».

Un petit rappel : le syndicat des eaux d’Auger Saint Vincent et les conseils municipaux de Crépy-en-Valois, Duvy, Nanteuil-le-Haudouin, Vaumoise, Boissy-Fresnoy et Séry-Magneval, se sont prononcés contre le projet Écopole. Voir le texte de la motion

Réunion annuelle du ROSO le samedi 14 octobre à Ormoy-Villers

2 octobre 2017 à 19 h 11 min

Ormoy-Villers, Péroy-les-Gombries, Bois-du-Roi
Quel avenir pour ces territoires ?

Le ROSO (Regroupement de Organismes de Sauvegarde de l’Oise) a le plaisir de vous inviter à participer à sa réunion annuelle 2017 sur le site emblématique du Bois-du-Roi.
Accueil à partir de 9h30, dans l’enceinte de l’école
Le matin: atelier de concertation avec les habitants des communes sur l’avenir de leur territoire, sorties nature commentées par des membres du ROSO
L’après-midi, présentations et débats:
-Projet de décharge dans le Bois-du-Roi, les enseignements pour l’avenir
-La nouvelle charte du Parc Naturel Régional Oise-Pays-de France, enjeux pour les territoires concernés
-Biodiversité dans le Valois, une richesse à mettre en valeur et protéger
Remise du prix du développement durable à la ville d’Ormoy-Villers et discours de clôture devant la mairie
Possibilité de restauration sur place

Regroupement des Organismes de Sauvegarde de l’Oise
Président : Didier Malé
Programme de la journée sur notre site www.asso-roso.org
Voir l’article de Oise-Hebdo relatif à cette journée.

législatives 2017 : lettre aux candidats

2 juin 2017 à 18 h 44 min

Nous avons adressé la lettre suivante à tou(te)s les candidat(e)s déclaré(e)s pour les élections législatives ,
dans les 4ème et 5ème circonscriptions de l’Oise.

lettre aux candidats, élections législatives 2017

Nous attendons impatiemment leurs réponses et ne manquerons pas de publier leur avis.

6 juin 2017 :
à l’heure qu’il est, cinq candidat(e)s ont réagi, merci à elles et à eux,
voici leurs réponses, dans l’ordre d’arrivée :

1) de Martin Battaglia
candidat France Insoumise,  4ème circ.
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie d’avoir porté à mon attention cette problématique.
Suite à la lecture des éléments dont vous m’avez fait part, et à quelques recherches, je vais vous donner ma position sur la question : je m’engage si je suis élu à m’opposer à ce projet.
Il s’agit une fois de plus de mettre en péril notre environnement, notre bien commun à tous, pour permettre à quelques uns de s’enrichir.
Les positions que je défends en matière d’écologie, exposées dans l’Avenir en Commun, sont fortes, la problématique du rapport de l’homme à l’écosystème, et le respect que nous lui devons, sont au cœur de mes convictions et de mon programme.
Pour être un peu plus précis, les éléments de mon programme en lien avec ce projet condamnable sont : la sanctuarisation des espaces naturels, il est temps de cesser l’artificialisation des espaces naturels et la destruction des forêts et le refus de l’enfouissement des déchets et l’affirmation de la nécessité de recyclage généralisé.
J’y ajoute la volonté de préserver la biodiversité en général, de la qualité de l’eau et de l’air, ou celle de diminuer le transport poids-lourds au profit de modes alternatifs et bien moins polluants, tels le ferroutage et le transport fluvial.
Votre combat rejoint, toute proportion gardée, celui des opposants à Notre Dame des Landes, car vous êtes confronté à la même question de fond : accepte-t-on la destruction de nos forêts, de nos zones humides, de la nature environnante, au nom des intérêts financiers d’industriels et de bétonneurs ? Ma réponse est non, je m’y refuse.
Je vous serais reconnaissant de m’informer des suites, et n’hésitez pas à me solliciter si je peux vous être d’une aide quelconque. Y a-t-il une pétition ? Si oui, je souhaiterais la signer. Quoiqu’il en soit, je vais prendre une position publique sur ce sujet.
Soyez assuré de mon soutien
Cordialement
Martin Battaglia

Notre précision :  la pétition, il y en a une, déjà ancienne, mais toujours valable :

https://secure.avaaz.org/fr/petition/SAUVEZ_LE_BOIS_DU_ROI/

2) de Fatima Massau
candidate Majorité Présidentielle – MoDem,  5ème circ.
Monsieur,

J’ai bien reçu votre courrier et je connais – et suis – l’affaire.
Si je me souviens bien, les déchets à traiter en question viennent de la Région Ile de France. Donc il serait normal qu’ils soient traités sur la Région géographiquement concernée.
De plus, les zones industrielles passent sous gestion de la CCPV (Communauté de Communes du Pays de Valois). Donc il faut alerter la CCPV sur ce problème car, alors, je pense que les choix seront donc faits sous contrôle de la CCPV.
Puisque vous me sollicitez, je peux déjà vous répondre – puisque Conseillère Régionale –  que je vais voir quelles sont les possibilités d’actions par la Région Hauts de France.
Evidemment, je défendrai votre cause. La candidate aux Législatives que je suis a des convictions écologiques et préoccupations environnementales.
Cordialement
Fatima Massau

3) de Bertrand Brassens
candidat Parti Socialiste,  5ème circ.
Bonjour,
Comme vous le savez, comme habitant de la circonscription et avant conseiller général, j’ai été à la pointe de tous les combats concernant :
– la  décharge de Néry-Saintines -vieux combat)
– le projet de centrale à gaz sur Verberie/Saintines/St Sauveur
– j’ai également participé à toutes les manifestations contre le précédent projet à Bois du Roy (Ormoy-Villers et Péroy les Gombries.
Je reste cohérent avec mes convictions et ma vision du développement.
Vous savez que vous pouvez compter sur moi, même en dehors des élections …
Bien amicalement.
Bertrand Brassens

4) de Mariam Lamzoudi
candidate Divers Droite, 5ème circ.
Bonjour Monsieur Santos,
Vous avez attiré mon attention sur l’implantation d’une décharge sur notre patrimoine naturel. Sachez que je suis très sensible à l’harmonie écologique et urbaine de nos forêts. Ayant à cœur la lutte contre les nuisances et la destruction harmonieuse de nos forêts, je serais à même pour empêcher cette aberration. Agir pour notre territoire et son patrimoine se fera sur notre territoire en attirant nos politiques sur cette problématique. Mais le combat ne s’arrêtera pas là, je m’engage à légiférer pour empêcher toutes sortes d’implantations de ce genre en France.
N’hésitez pas à me solliciter et à m’envoyer des informations complémentaires sur ce sujet.
En vous remerciant pour votre combat, je serais à vos côtés pour défendre notre patrimoine naturel.
Veuillez agréer, Monsieur Santos, mes salutations distinguées.
Mariam Lamzoudi Candidate
Gilles de La Batie suppléant

5) de Véronique Dao-Castes
candidate Union Populaire Républicaine, 4ème circ.
Messieurs,
Je vous remercie d’avoir porté l’affaire dite de « L’ECOPÔLE » à ma connaissance à travers votre courrier et je n’ai pas manqué de consulter votre site internet afin d’en avoir une vue plus complète.
Je ne peux que déplorer la situation actuelle de l’affaire, portée ainsi devant le Conseil d’Etat, haute instance face à laquelle je reste tout comme vous impuissante et contrainte d’attendre le verdict.
Très sensible à ce qui touche l’environnement et la qualité de vie, je ne peux que m’étonner d’une telle démarche de la part d’une municipalité, tout comme je suis de façon générale consternée de constater le déboisement de certaines zones de nos forêts.
Je regrette que le désengagement croissant de l’Etat vis-à-vis des collectivités locales conduise certaines d’entre elles à vendre leur patrimoine immobilier ou forestier ou encore à accepter l’implantation d’industries dont l’exploitation présente ou pourrait présenter des risques de dégradation de l’environnement, de la qualité de vie mais également sur la santé des habitants.
Dans l’affaire que vous me présentez, outre la dégradation du paysage et de l’écosystème, je ne peux qu’être inquiète devant les possibles conséquences en sous-sol.
N’ayant pas de compétences techniques en ce domaine, je ne peux pas me positionner en experte, bien loin de là, mais je peux en revanche le faire en tant qu’habitante de proximité et en faisant appel à mon « bon sens populaire ». C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques communes des 574 candidats et de leurs suppléants investis par l’Union Populaire Républicaine puisque nous sommes tous issus de ce que l’on désigne comme « la société civile », c’est-à- dire que nous ne sommes pas des professionnels de la politique, mais des citoyens volontaires pour agir pour la France et ses habitants.
Parmi les mesures de notre programme législatif, que je m’engage à soutenir si je suis élue, et bien qu’aucune véritable politique ambitieuse en faveur de l’environnement ne saurait être possible dans le cadre de l’Union Européenne, la mesure 121, qui consiste à « gérer les ressources nationales avec bon sens », prévoit notamment de « Protéger la biodiversité, la beauté des paysage français et cette ressource fondamentale qu’est l’eau. (…) Appliquer le principe de précaution pour se préparer à l’avenir. » entre à mes yeux totalement dans le cadre de l’affaire de « L’ECOPÔLE ».
Espérant avoir répondu à votre attente, je reste à votre disposition une fois élue afin d’approfondir le dossier. Cordialement,
Véronique Dao-Castes

 

 

 

 

 

Oise-Hebdo : nous demandons un droit de réponse

5 mars 2017 à 17 h 04 min

Lors de son assemblée générale, le 18 février dernier, l’association Valois-Environnement  a traité d’un article paru sur Oise-Hebdo le 8 février 2017. De plus, un nouvel article est paru depuis dans ce magazine, le 1er mars. Notre Président, au nom de l’assemblée, a fait part des observations suivantes, dans une lettre adressée au rédacteur en chef :

Réponse Oise-Hebdo

voir les articles Oise-Hebdo du 8 février

voir l’article Oise-Hebdo du 1er mars 2017

N’hésitez pas à nous faire part de vos observations à ce sujet…